S’alimenter sainement en…


…produisant une nourriture de qualité sans abîmer et en stimulant l’économie locale !

 

Bien qu’il nous soit difficile d’être complètement autonome sur ce plan actuellement, les espaces de terre, chez nous, offrent la possibilité de créer en partie notre nourriture, bien entendu sans ajout de pesticides, insecticides ni engrais chimiques, bref, du BIO mais sans le label.

C’est dans cette optique qu’ à notre arrivée au Moulin, fin 2009, nous avons commencé la remise en état des terres, en friche depuis plusieurs années. Nous y avons implanté un verger de plein vent, en particulier, avec des variétés de pommes locales.

D’après l’association “les Croqueurs de Pommes”, la Haute-Vienne, en compterait environ 33.

Ensuite, sont venus se greffer la construction du poulailler, essentiellement pour avoir des œufs frais et le potager en carré.

Entre 2011 et 2012, Ysabel a étudié la permaculture en autodidacte au début, puis avec Maria Sperring du Blé en Herbe en Creuse. C’est ainsi que notre potager bio de départ s’est mué en  potager en forme de « tortue » vue du ciel selon les principes permaculturels.

En parallèle, Ysabel a continué à se former dans la reconnaissance des plantes sauvages comestibles et l’art de les apprêter, avec François Couplan, entre autres.
A ce jour, nous en sommes à notre 5ème année d’expérience et plutôt satisfaits des résultats. Reste encore à améliorer les techniques…mais chaque chose en son temps…

L’intégration des plantes sauvages comestibles et des plantes “soigneuses” dans notre concept de “jardin/potager” nous apporte un nouveau regard sur la Nature et nous replace dans un rôle de co-création avec elle.
Par chance, la cueillette des plantes sauvages comestibles peut se faire presque toute l’année. Chez nous, elles participent grandement à la biodiversité de notre “assiette”. Avant même que les 1ers légumes n’apparaissent dans le potager vous pouvez déjà vous “servir” dans le Grand Jardin de la Nature.

La découverte de “l’alimentation vivante” a permis d’élargir et d’enrichir notre champ de vision dans ce domaine. Nous avons donc amélioré la qualité de notre nourriture, en intégrant plus de “cru”, de germinations et de jeunes pousses dans notre diète. Nous avons également introduit des moyens de conservation alimentaires bien supérieurs à la congélation et la stérilisation de bocaux, à savoir : la déshydratation basse température et la lacto-fermentation.

En parallèle, nous complétons nos besoins alimentaires majoritairement en BIO dans les magasins locaux (spécialisés ou non), les marchés paysans (ex : à La Souterraine le Samedi matin) ou directement chez les producteurs.

Enfin pour maintenir, partager et transmettre ces connaissances, de nombreuses animations et actions ont déjà été réalisées (permaculture et sortie plantes sauvages comestibles), par l’association Kloreaufil et notre cabinet de naturopathie (ateliers culinaires, articles et recettes publiées dans l’Ecolomag depuis 2014).